Nous sommes atteints par des maladies que nous ne savons pas guérir. On ne peut pas les guérir et on ne sait pas d’où elles viennent, comment et pourquoi elles se déclenchent. Heureusement, souvent, on a des traitements adaptés pour les maintenir sous contrôle. Mais nous ne pouvons nous en contenter, il est indispensable de comprendre ces maladies biliaires et de trouver un jour la manière de les guérir totalement ou d’éviter qu’elles se déclenchent. Et, en attendant, de trouver des traitements plus efficaces pour les combattre.
La bonne nouvelle est qu’il y a des pistes, les deux secteurs les plus prometteurs sont sans doute la génétique (on soupçonne fortement une prédisposition génétique comme un terrain favorable aux développement de nos maladies) et le microbiote (le fameux « deuxième cerveau » qu’on appelle aussi flore intestinale).
Le problème avec les maladies rares, c’est qu’elles sont… rares. Cela signifie qu’il y a peu de patients concernés, un trop petit « marché » pour les laboratoires, un trop petit enjeu de santé publique pour la recherche hospitalière. Dans un contexte où le budget de la recherche publique n’est pas à la hauteur des ambitions, la situation est d’autant plus difficile.
Les dépenses de recherche et développement, en 2020 en France, ont représenté 2,3% du PIB, un montant inférieur à l’objectif de l’Union européenne (3%), au-dessous de la moyenne de l’OCDE (2,7%), derrière la Corée du Sud (4,8%), la Suède (3,5%) et quelques autres pays. Les dépenses publiques comptent pour 1/3 des investissements en R&D.
Pour faire court, quand un chercheur a identifié une piste de recherche pour une ou plusieurs de nos maladies, ses chances de décrocher un financement sont très réduites. C’est dans ce contexte que l’association albi est particulièrement attentive à l’activité de recherche scientifique et médicale autour des maladies biliaires, et finance, dans la mesure de ses moyens et grâce aux dons de ses adhérents, certaines de ces recherches.
Articles sur la Recherche
Ce chapitre « Recherche » groupe des pages relatives à des recherches dans lesquelles l’association albi est impliquée, d’autres qui ont simplement retenu notre attention ou encore des textes scientifiques de référence. On trouvera également les archives des numéros du Point recherche, rédigés spécialement pour albi par le Professeur Poupon alors qu’il dirigeait le Centre de Référence de l’Hôpital Saint-Antoine.
Nous avons également construit un « fil » des articles internationaux (ce qui signifie en langue anglaise) paraissant dans les revues scientifiques sur la CBP (PBC), CSP (PSC), HAI (AIH), LPAC. En cliquant sur un des titres, on a accès au résumé ou à l’article complet, selon les publications. C’est pour nous un outil de veille des recherches du secteur.
Si vous souhaitez aller un peu plus loin dans la connaissance de votre maladie, nous vous invitons à fouiller dans cette masse de connaissance…
Les maladies auto-immunes sont dues à une hyperactivité du système immunitaire à l'encontre de cellules ou de tissus de l‘organisme. Comment surviennent-elles ?
Une synthèse de l'article Transplantation for primary biliary cirrhosis: retrospective analysis of 400 patients in a single center, Liermann Garcia RF, Garcia...
Un résumé de l'article Primary biliary cirrhosis : incidence and predictive factors of cirrhosis development in ursodiol-treated patients, Corpechot C, Carrat...
Goulis J, Leandro G, Burroughs A. Randomised controlled trials of ursodeoxycholic-acid therapy for primary biliary cirrhosis : a meta-analysis Lancet...
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